Logiciel gestion titres-restaurant
Objet de discussion entre les ressources humaines et les partenaires sociaux en amont des NAO, l’attribution de titres-restaurant peut répondre à différentes volontés ou situations de l’entreprise.
Les titres-restaurant, outil de fidélisation
A l’heure du travail hybride, proposer une solution de restauration dans ses locaux est insuffisant. Car la perte d'avantage pour les jours en télétravail correspond à une perte du pouvoir d’achat. Proposer des titres-restaurant en télétravail permet de reconnaître la même valeur à ce travail « déporté » et de proposer un avantage restauration attractif et équitable.
Encore récent, cet avantage mixte est une manière de différencier sa proposition de valeur employeur de celle de ses concurrents et de fidéliser ainsi ses salariés ou faire la différence au moment de recruter.
Les titres-restaurant pour l’équité entre salariés
Il n’est pas rare qu’il y ait au sein de la même entreprise, que ce soit dans la même entité ou pas, une diversité de profils et de situations :
- des sites où il y a une restauration sur place, d’autres non,
- des métiers "non-télétravaillables" (ex : helpdesk informatique physique), 100% nomades (ex : commerciaux) et hybrides (ex : responsable RH).
Concernant la pause déjeuner, cela signifie que certains ont accès à un repas subventionné tous les jours s’ils le souhaitent (ceux qui ont un restaurant d’entreprise et travaillent en 100% présentiel ou bien les commerciaux qui ont des tickets-restaurant) et d’autres non. Cette situation peut être mal vécue par certains et créer une insatisfaction voire un sentiment d’injustice contre-productif. L’attribution complémentaire de titres-restaurant permet de proposer la même chose à tous sans distinction : un repas subventionné pour chaque jour travaillé.
Le nombre de subventions accordées doit être inférieur au nombre de jours travaillés. En revanche, la combinaison de différents "types" de subventions concernant la restauration est tout à fait autorisée.
Les titres-restaurant, solution souple et universelle
C’est en effet la solution idéale lorsque l’entreprise n'a pas la possibilité matérielle de proposer une solution de restauration dans ses locaux. En effet, en donnant accès à un réseau très varié d’enseignes, réparti sur tout le territoire, elle permet de satisfaire le plus grand nombre de salariés.
Les exonérations de charges prévues par la loi pour l’employeur comme pour l’employé, représentent un atout de poids.
Politique d’attribution des tickets-restaurant
Dans le cas d’une offre de restauration mixte « restaurant d’entreprise et titres-restaurant », on peut observer deux politiques d’attribution types :
La politique d’attribution de titres pour les jours de télétravail
L’entreprise considère qu’en étant au bureau les salariés ont accès à un repas subventionné, qu’ils choisissent d’en bénéficier ou pas. Elle offre dès lors des titres uniquement pour les jours de télétravail.
Les avantages de cette politique ? Maîtrise budgétaire et maîtrise de la fréquentation du restaurant d’entreprise (à l’image d’un restaurant commercial, en dessous d’un certain seuil de fréquentation, la capacité à satisfaire les salariés est compromise, notamment sur la variété de l’offre).
Le choix de cette politique d’attribution résulte souvent d’une bonne collaboration entre les services RH et services généraux de l’entreprise et une bonne compréhension des enjeux collectifs.
La politique de subvention « à la carte »
L’entreprise souhaite offrir une souplesse totale aux salariés, et notamment la possibilité, quand ils sont au bureau, de ne pas venir au restaurant d’entreprise et de se voir attribuer un titre restaurant « à la place ». Dans ce cas, on décompte tous les repas pris ou offerts du nombre de jours télétravaillés pour obtenir le nombre de titres-restaurant attribués.
La subvention "à la carte"
peut paraître extrêmement généreuse et avantageuse pour les salariés.
Mais attention aux effets collatéraux ! Les salariés peuvent y voir une opportunité « d’engranger des titres-restaurant » et de moins fréquenter le restaurant d’entreprise. Une option délétère à terme car moins il est fréquenté, moins son offre est attractive.
L’entreprise paie alors doublement : les frais de fonctionnement de son restaurant + les titres-restaurant les jours où les salariés choisissent de ne pas le fréquenter.
Le choix de cette politique d’attribution résulte souvent d’une compréhension insuffisante des enjeux de la combinaison de la restauration d’entreprise et des titres restaurant, deux solutions souvent gérées en silos dans les entreprises malgré leur convergence. Se mettre à table, DRH et Direction de l’Environnement de travail / Services généraux est clé pour appréhender correctement ces enjeux.
Nos experts maîtrisent le sujet, parlons-en !
Rappelons que :
- tous les salariés (à temps plein ou à temps partiel), stagiaires, apprentis, alternants ou intérimaires ont droit aux titres-restaurant
- ils peuvent être attribués pour chaque jour travaillé comprenant une pause déjeuner, que le salarié soit sur site ou en télétravail. A l’inverse, les jours travaillés ne comprenant pas de pause déjeuner ne donnent pas droit aux titres-restaurant
- les jours non travaillés n’ouvrent pas droit aux titres-restaurant. Les jours considérés non travaillés sont : congés payés, RTT, jours fériés, congés formation, arrêt de travail pour maladie ou garde d’enfants, activité partielle.