
Quelles tendances et innovations pour le déjeuner en télétravail ?
Chaque crise permet de donner de l’élan à des changements. La pandémie de Covid-19 a ainsi favorisé l’essor du télétravail, désormais expérimenté par près de 4 salariés sur 10.
Après une période de télétravail subi, 68 % des salariés le pratique par choix (Baromètre Malakoff 2022). En revanche, le télétravail à 100 % rencontre peu de succès. De nouveaux modes de travail hybride s’installent donc pour le bonheur des salariés, le plus souvent à raison de 2 jours hebdomadaires à distance. Mais côté entreprise, cela implique de profondes modifications dans l’organisation, notamment au niveau des locaux et du déjeuner.
Le télétravail installé dans nos vies
Si le télétravail avait déjà commencé à se répandre avant 2020, la crise sanitaire l’a propulsé sur le devant de la scène. Contraint et non choisi, le télétravail a convaincu une majorité de salariés.
Ainsi, 8 % des collaborateurs français sont pour un retour au bureau à 100 % tandis que 5 % souhaitent adopter un mode de travail en full remote. Entre ces minorités extrêmes, la majorité des Français se prononce pour 2 à 3 jours de télétravail par semaine (source : étude Multiburo, août 2021).
Des discussions et des négociations sont donc indispensables pour trouver le point d’équilibre idéal dans chaque entreprise et pour chaque collaborateur.
Une autre étude intéressera particulièrement les RH : 38 % des salariés seraient prêts à quitter une entreprise qui leur imposerait le 100 % présentiel tandis que 43 % estiment que la flexibilité est un critère de réussite (source : étude OpinionWay, août 2021). L'attractivité d’une entreprise se mesure aujourd'hui aussi en fonction des modalités d’organisation du télétravail ! Un bon accord télétravail se révèle indispensable à une marque employeur attractive en 2022. La flexibilité est devenue un besoin critique pour 59 % des salariés. La même proportion indique apprécier davantage son entreprise si celle-ci lui propose 2 ou 3 jours de télétravail par semaine (étude Opinionway Microsoft janvier 2022).
Les conséquences vont au-delà du lieu du travail, dans l’organisation de la journée. Ainsi, les RH doivent être force de proposition pour accompagner les collaborateurs à s’organiser et à souffler. En effet, plus d’un tiers des français actifs ont vu leur charge de travail augmenter de façon significative et ont perdu de l’énergie, se sentant désormais plus fatigués en télétravail (source : étude Multiburo précitée).
Le bien-être dans l’assiette : un enjeu en télétravail
La pause déjeuner est un des moments clés pour une bonne santé physique et mentale. Au bureau, l’employeur peut plus facilement mettre à disposition des salariés tous les éléments nécessaires à une bonne alimentation, dans un cadre convivial et sans contraintes.
Or, en télétravail, il est facile de sauter le déjeuner ou d’abuser de la livraison ou du snacking. Le collaborateur est encore plus sédentaire qu’au bureau, multipliant les visioconférences et le travail sur écran, sans parfois prendre le temps de s’aérer et de profiter d’une véritable pause.
Les conséquences de nos modes de vie sédentaires pour l'organisme sont connues de longue date. Pour l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la sédentarité est le 4e facteur de risque de décès dans le monde et est responsable de 10 % des décès en Europe. Le télétravail ne fait que l’accentuer : risques sur la santé dont maladies cardio-vasculaires, baisse des performances, développement de maladies chroniques, etc. L’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité) estime que la sédentarité multiplie par 2 le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’obésité.
Le télétravail peut constituer dans certains cas un risque aggravé pour la santé des salariés, et donc, un enjeu pour les entreprises. Les responsables RH doivent donc innover pour permettre aux collaborateurs de bien manger en télétravail comme au bureau et les encourager à pratiquer une activité sportive. C’est essentiel pour la santé physique et mentale des salariés.
Les innovations et les pratiques pour le déjeuner en télétravail
Les professionnels de la restauration ont saisi ces enjeux et proposent de nouvelles solutions pour aider les actifs à bien manger partout, à tout moment, en toute simplicité.
Parmi ces solutions, citons l’élargissement des offres de ventes à emporter, loin de la pizza ou du hamburger, les deux plats les plus livrés en 2021 (source : observatoire Datalicious). Pendant la crise sanitaire, les restaurants ont mis en place des concepts de déjeuners en livraison, sur site ou à domicile. C’est d’ailleurs une question de survie après la crise pour les restaurants : si les salariés sont 1 ou 2 jours par semaine en télétravail, la baisse de chiffre d’affaires des restaurants des quartiers d’affaires et centres-villes est estimée à 20 % (source : Les Échos, septembre 2021).
De la même manière, les boulangeries ont également saisi les attentes des consommateurs pour développer leur carte de snacking frais, avec des plats cuisinés plus élaborés que le traditionnel sandwich jambon-beurre.
Sur le web, fleurissent les offres de paniers frais comprenant tous les ingrédients pour réaliser des recettes maison. Seazon, un concept Sodexo, propose aux salariés la livraison à domicile de plats frais sur abonnement partout en France.
Si le choix des repas fait partie de la liberté de chaque collaborateur, les RH peuvent néanmoins communiquer sur les pratiques saines et les risques pour la santé, et subventionner le déjeuner, quel que soit l’endroit de la pause-déjeuner. C’est la raison d’être de notre offre Toqla. Une offre innovante et simple pour offrir la flexibilité et la liberté à tous vos collaborateurs en travail hybride.
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